Hier, vendredi 20 novembre, les autorités annonçaient qu’elles continueraient à maintenir la pression sur les établissements recevant du public. La situation reste contrastée dans le département, ont elles annoncé.
Verbalisations, mises en demeure et fermetures
Les contrôles se sont alors multipliés dans les bars, restaurants, boutiques et supermarchés. Hier, lors d’un point sur les mesures de lutte en préfecture, la directrice de cabinet du préfet en donnait les chiffres.Depuis le 6 novembre, 10 000 contrôles ont ainsi été réalisés. 563 personnes ont ainsi été verbalisées pour non-port du masque. 144 établissements recevant du public ont été mis en demeure sur l’ensemble du département et 11 ont été fermés, ou sont en cours de fermeture, indiquait-elle également.
Les centres commerciaux n’y échappent pas
Ce samedi 21 novembre en fin d’après-midi, les forces de l’ordre étaient déployées au centre commercial Sacré Cœur au Port. Ce n’est pas la première fois, que les centres commerciaux font l’objet de ce type de contrôles.Des contrôles au cours desquels les policiers s’assurent du bon respect des protocoles sanitaires mis en place. Respect des gestes barrières, port du masque des clients et des employés, distanciation sociale et jauge maximale d'accueil sont ainsi passés en revue. Une vingtaine d'agents sont mobilisés sur cette opération. En moyenne, ils en réalisent une par semaine dans ce lieu de grande affluence.

Dans deux restaurants de la galerie, les cahiers recensant les clients présents étaient soit absent soit pas à jour. Un simple rappel à l'orde a été formulé, car pour le sous-préfet, qui participe à l'opération, " l'idée, ce n'est pas de sanctionner, c'est de faire en sorte que le dispositif fonctionne ". Ils échappent ainsi à l'amende de 135 euros également. Trois autres restaurants du food court ont eux écopés d'une mises en demeure. Au total, 8 établissements de restauration ont été mis en demeure pour non-respect du fameux cahier.
Au Port, 1 100 contrôles ont été réalisés depuis la prise de l'arrêté préfectoral. Certains lieux ont été contrôlés à plusieurs reprises. Une vingtaine de mise en demeure ont été émises, 3 fermetures administratives prononcées après mise en demeure.